Quand les Églises protestantes d’Europe du Sud se rencontrent

À l’occasion de son Assemblée générale tenue au Service chrétien de Riesi (Italie), la Conférence des Églises protestantes des pays latins d’Europe (Cepple) a organisé un colloque théologique, les 19 et 20 octobre, intitulé : quelles sont les évolutions des Églises protestantes latines en Europe  ? . Nous avons posé quelques questions à deux des intervenants, Daniele Garrone et Sabina Baral.

Le point central de cette rencontre était la réflexion sur la façon dont les Églises protestantes du Sud de l’Europe vivent leur condition de minorité et de frontière, et sur la façon et leur capacité d’avoir un témoignage vivant de l’Évangile dans un contexte de sécularisation.

Daniele Garrone, professeur d’Ancien Testament à la Faculté vaudoise de théologie de Rome et président de la Fédération des Églises évangéliques d’Italie (FCEI), a prononcé le discours introductif intitulé « Dire et faire quelque chose de protestant dans une Europe en mutation. Une vocation, ses problèmes et ses défis ».

Dans son discours, s’exprimant du point de vue de la FCEI, qui s’implique depuis de nombreuses années aux frontières de l’Europe pour venir en aide aux migrants, il a apporté une réflexion sur le thème de la frontière géographique et symbolique que les Églises vivent au quotidien.

Sabina Baral, responsable du secrétariat de la Table vaudoise et membre de l’équipe du Comité exécutif de la Cepple, a introduit la troisième séance du débat, « Comment oser témoigner pour être Église vivante en situation de diaspora ? ».

Les Églises participantes ont partagé leurs expériences d’être une minorité, qui peut devenir dans certains cas,une opportunité dans leur capacité d’adaptation et de créativité.

D’autres mises à jour avec des entretiens et articles sur la conférence et l’Assemblée générale suivront dans les prochains jours.

Sara Tourn (Italie) et Daniel Cassou (France)