À Pâques, nous nous remémorons que le peuple élu de Dieu est passé de l’esclavage,
l’oppression et le désespoir en Égypte, à la liberté, la joie et l’espoir en Terre Promise. À Pâques, nous célébrons le Christ qui après le rejet, l’abandon par ses disciples les
plus proches, l’humiliation, sa Passion et sa mort le vendredi Saint est revenu à la vie
dans la joie et victorieux le dimanche de Pâques. Le passage du désespoir à la joie, de la mort à la vie, implique de faire face à
l’adversité, au doute, à la régression, à la souffrance et à l’agonie. Vivre en confinement
pendant un an, faire l’expérience de la maladie et de l’anxiété, être témoin d’un deuil
et d’une perte donne un nouveau sens à l’anticipation de la Résurrection en cette fête
de Pâques. En tant qu’Églises et Chrétiens d’Europe, nous passons nous aussi de l’isolement, de
la perte et de l’anxiété à la guérison, au rétablissement et à une vie renouvelée, où « la
mort a été engloutie dans la victoire » (1 Corinthiens 15:54). Par son propre trépas, le Christ a transformé la mort en un passage menant au Règne
de Dieu. Le mal et la mort physique n’ont plus le dernier mot dans la vie. Dans le
Christ, notre vie est remplie d’une promesse de vie réelle, abondante en espérance et
en joie éternelle. Que l’espoir de sa Résurrection nous soutienne et nous garde en cette période de
pandémie de COVID-19. Christ est ressuscité !