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Assemblée générale du Conseil oecuménique des Églises COE
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Il est vrai qu’on pourrait faire un inventaire à la Prévert de tous les sujets dont se saisit le COE, de la formation théologique aux droits de l’enfant, de la diaconie aux « jeudi en noir », contre les violences sexuelles. Mais si l’on se concentre sur les grandes lignes, ça donne :
En 2012, la Commission Foi et Constitution adoptait le texte de convergence « l’Eglise, vers une vision commune », fruit de 30 ans de dialogue autour de l’ecclésiologie (ce qu’est l’Eglise). Aujourd’hui, une cinquantaine d’Eglises ont répondu à ce texte, et la commission a analysé et publié ces réponses et dégagé des pistes d’approfondissement pour la suite. Il est également apparu qu’un dialogue sur le discernement moral par les Eglises était nécessaire, et que celui-ci nécessitait une autre méthodologie que celle utilisée pour le dialogue théologique classique. Quatre textes ont aujourd’hui paru sur la question, posant les bases, analysant les processus par confession et selon les périodes et les contextes, et proposant une méthodologie originale.
Après le texte « Ensemble vers la vie » de 2012, une conférence missionnaire s’est réunie en 2018 à Arusha, au Kenya, et a produit un « appel à vivre en disciples ». Elle a depuis produit un texte sur la spiritualité transformatrice, un des axes majeurs du texte « Ensemble vers la vie » (les deux autres étant : Dieu est lui-même en mission pour affirmer et favoriser la vie et la « mission depuis les Marges »).
De l’échange d’informations et du plaidoyer concernant des situations humanitaires ou politiques critiques, ainsi que des actions de mobilisation en faveur de la paix, de la justice et pour éradiquer la pauvreté : c’est le rôle de la Commission des Eglises sur les affaires internationales (CCIA).
Une réflexion sur la diaconie pour mieux articuler les engagements des différentes agences humanitaires ou diaconales chrétiennes dans le monde.
Un travail économique, politique et éthique sur les injustices au niveau mondial, et le développement – avec d’autres acteurs – d’un modèle alternatif qui permette des échanges mondiaux de façon raisonnable et limite les logiques de prédation à l’œuvre dans la globalisation néo-libérale (le programme NIFEA).
Des actions de développement des Droits humains (campagnes pour comprendre et dépasser le racisme, formations dans les Eglises aux droits des enfants, lutte contre les violences sexuelles et les violences liées au genre, prévention des abus sexuels dans les Eglises, mission d’observation en Israël-Palestine, etc.)
Bref, l’assemblée de Karlsruhe ne manquera pas de sujets à aborder. Mais aura-t-on assez de temps pour faire autre chose que les effleurer ?
Claire Sixt-Gateuille